dimanche 11 janvier 2009

Plus étudiante et déjà Amie débutante


Nouvelle vie : Sonnerie du réveil, se lever, manger, aller travailler, manger, retravailler, rentrer à la maison, manger, dormir. Voilà à quoi ressemblent mes journées dans ma nouvelle vie depuis ces six dernières semaines : je ne suis plus étudiante, les vacances sont passées, et mon premier vrai emploi a démarré.
Nouvel élan : Le cycle a l'air bien triste à première vue, à côté de la belle vie étudiante, pleine de potes à tous les recoins et de possibilités de service ! Pourtant, j'y prend énormément plaisir. Mon travail est très motivant, et malgré la fatigue et la tombée précoce de la nuit, il y a matière à faire certains soirs.
Nouveaux rêves : Dans ma nouvelle petite ville, il y a un GBU. J'ai décidé de prendre contact avec la responsable dès mon arrivée. J'ai pu ainsi assister à une réunion classique, faire connaissance avec le groupe, et me présenter. J'avais très envie d'être un soutien de proximité : me tenir informée, prier, mais aussi financer des projets, faire bénéficier de mon expérience de GBUssienne dans l'organisation. Je voulais aussi prendre contact avec les autres Amis, pour coordonner un soutien : en diffusion d'information, en prière, et en matériel.
Choc des cultures : Ma première visite du groupe s'avère bien loin de mes attentes. Je découvre un groupe avec ses particularités... Eh oui, j'avais déjà oublié que chaque GBU est différent, que chaque contexte étudiant est différent, et je m'attendais à une moyenne de ce que j'avais connu pendant mon cursus. Je me retrouve avec un groupe qui ne montre aucun besoin d'aide, tandis que je perçois de larges terrains à travailler. Alors comment y prendre mon rôle d'Ami ? Comportement de fuite, je cherche des alternatives : « être Ami, ce n'est pas forcément dans le soutien de proximité, ça peut être plein d'autres choses, voyons-voir... »
Prise de recul : Prenant conseil auprès d'Amis novices et expérimentés, laissant couler quelques temps, et priant, j'ai opté pour inviter la responsable avec une ou deux autres personnes autour d'un repas. L'étape importante de cette prise de recul aura été d'accepter que ce groupe n'est pas tel que je l'attendais, qu'il dépend entièrement des étudiants qui le constituent et non de moi, et qu'il me faut m'adapter à la situation et non l'inverse.
Ré-action : La soirée s'avéra fort sympathique : après des conversations ordinaires sans décal-âge et une panse bien remplie, nous abordons le sujet du GBU. Nous réfléchissons ensemble à l'organisation et au déroulement de la soirée de Noël. Celle-ci était déjà bien avancée, mais j'ai la forte impression que le simple fait de rediscuter à plusieurs rassure dans les décisions prises, et encourage à poursuivre le travail. D'autre part, un petit coup de pouce dans les idées est très apprécié. A présent, je connais mieux ces étudiants, et je les aime mieux... condition indispensable au soutien. Je me sens enfin utile et éprouve de la fierté pour ce groupe !
Des projets : Je suis alors sollicitée pour intervenir avec une présentation de l'AGBUF. La vision n'est pas encore connue de tous les participants, ni l'intérêt des évènements régionaux et nationaux. La responsable me fait également savoir son désir d'inviter les Amis de la ville à partager une soirée avec les Étudiants... Ça y'est, nos esprits se sont rencontrés ! Affaire à suivre...

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