vendredi 29 mai 2009

invitation aux Amis : 6 juin à Strasbourg

L'église et la vie après les études

L'Eglise, joyau de Dieu

Faire son deuil de vie étudiante!
Après son départ de l’université, l’ancien étudiant, qui n’a connu que les G.B.U. pour toute activité chrétienne et communion fraternelle, doit veiller à ne pas se laisser aller pour le reste de sa vie à une nostalgie d’adolescent. Peut-être ne retrouvera-t-il plus la qualité de l’enseignement et l’intensité de la communion dont il jouissait avec ses camarades. Ayant appris, au cours des années formatrices, à survivre sans intégration vitale dans une assemblée locale, il découvre maintenant un curieux vide dans sa vie; il n’a plus le groupe pour le soutenir et son expérience ne lui a guère appris à s’intégrer dans une église locale. Il s’est peut-être habitué à un niveau exceptionnellement élevé de discussion et de prédication dans le G.B.U. et dans les églises privilégiées de la grande ville, qui attirent fréquemment des pasteurs et orateurs particulièrement capables et éloquents.

Insatisfait et critique ?
S’il ne corrige pas son attitude, il risque de rester perpétuellement insatisfait et critique à l’égard du serviteur de dieu, moins bien connu, mais tout aussi fidèle, d’une assemblée locale ordinaire. S’il continue à ne pas s’adapter à l’église, il trouvera bientôt de bonnes raisons pour restreindre la participation qu’il lui apportait, quelquefois même pour l’abandonner complètement : les contraintes croissantes de ses responsabilités professionnelles, sans parler des premières années de mariage, très occupées par le foyer et les jeunes enfants, lui fourniront d’amples excuses. La raison de cette désaffection, c’est qu’au temps de ses études, il n’a appris de l’importance, ni la signification de la croissance collective de l’église, dans laquelle chaque membre grandit dans la même mesure que ses frères.

L'attitude juste
L’attitude de celui qui a réellement fait ses adieux à la vie d’étudiant est tout autre : il sait se réjouir de la simplification de son engagement chrétien. Enfin il n’habite plus à deux endroits différents, ce qui lui permet de participer de tout son cœur à la vie de l’assemblée locale. Il est maintenant assez âgé pour y prendre part pleinement, en adulte, et pour accepter des responsabilités d’ordre pratique.

Priez pour notre futur engagement dans une église
Avant même d’avoir terminé leurs études, les étudiants ne devraient-ils pas prier pour leur futur engagement dans une église ? En pensant à l’avenir, nous ne prions souvent que pour notre profession et notre mariage. Une fois réglées ces deux grandes questions, vient la recherche d’une belle maison et d’une bonne école pour nos enfants. Avant et pendant tout l’affairement que cause le déménagement, il faudrait prier en premier lieu pour être près d’une bonne église où notre jeune famille pourra être bénie et devenir à son tour une source de bénédiction pour les autres. Et pourtant, ce n’est souvent qu’après coup qu’on pense à l’engagement dans une église. Le couple découvre , mais trop tard, que l’église évangélique la plus proche, et qui lui conviendrait, est éloignée de plusieurs kilomètres : assister aux réunions en semaine ou aux autres réunions spéciales coûte un gros effort, de même que se rendre à l’école du dimanche pour les enfants et participer aux activités du groupe de leur âge pour les adolescents.

La tâche n'est pas toujours facile

Même si nous avons un profond désire de nous engager à fond et de réellement apporter quelque chose , la tâche n’est pas toujours facile. Dans certaines églises numériquement importantes, ou dans les assemblés évangéliques florissantes et bien connues,pourvues de remarquables prédicateurs, le nouveau venu peut avoir de la peine à découvrir le rôle positif qu’il pourrait jouer. Mais cela ne doit pas le décourager. La croissance et la sanctification personnelles sont loin d’être aisés, et il en est de même de la croissance et de la sanctification de l’assemblée. Si nous voulons le perfectionnement de la communauté nouvelle, nous aurons à mettre en action notre salut avec crainte et tremblement. Nous nous sentons peut-être incapables de réaliser l’idéal que nous savons pour l’assemblée. Nous nous heurterons peut-être à de fortes résistances de la part de gens pour qui, selon la conception courante, « aller à l’église » ne signifie pas grand-chose. Les conducteurs qui ne partagent pas notre vison ne nous comprendront peut-être pas. Dans sa lettre aux Galates, Paul s’écrie avec angoisse : « J’éprouve de nouveau les douleurs de l’enfantement jusqu’à ce que Christ soit formé en vous » (Gal 4 :19). Des luttes et des souffrances accompagnent nécessairement le développement de la vie dans la communauté nouvelle.

Pourtant, elle vaut la peine qu’on se donne du mal pour elle. Quelle différence entre le chrétien qui se traîne tristement, qui « va à l’église » sans but particulier et celui qui, à côté d’une vie activement occupée à gagner son pain et à élever ses enfants, consacre son existence et son énergie à l’édification de l’église, aspirant de tout son cœur à la voir belle, « sans tache, ni ride, ni rien de semblable » !

Michael Griffiths, Belle mais délaissée: l'église le joyau de Dieu, Editions Grâce et Vérité – Mulhouse, 1985;
Michael Griffiths était longtemps directeur de la mission OMF en Asie, doyen de London Bible College et professeur à Regent College à Vancouver.

jeudi 21 mai 2009

retours de la soirée 19 mai

Voici quelques retours de la soirée DBPE 2009, le 19 mai à Strasbourg. Nous avons passé une super soirée autour des pizzas et des boissons. Notre conviction: "Il y a une vie après le diplôme !" Et il y en avait de quoi partager entre nous.

Nous sommes désolé que la date ne convenait pas à tout le monde. Mais parmi des participants disponibles étaient Rachel, Emilie, Franklin, Rodrigue, Paul, Stéphane, Julien, Honoré et Nathalie.

Nous avons abordé plusieurs thèmes sous forme d'échanges, avec appui biblique. C'était aussi l'occasion de garder un contact après les plus belles années de sa vie.

Nous avons choisi des thèmes les plus pertinents selon le choix des participants présents à la soirée.
- comment utiliser son expérience de GBUssien pour s'engager dans la mission en France
- comment témoigner de Christ au travail
- comment continuer à soutenir le GBU
- comment s'intégrer dans une église

Les échanges et les documents donnés aux participants vont fournir du matérial pour notre blog pour les prochains mois !

Merci à chacun d'avoir participé à la soirée
Emilie, Rachel et Paul