jeudi 10 juillet 2008

le GBUssien et son église

Ce document s’adresse aux étudiants qui se posent la question : comment réconcilier engagement dans un GBU et enracinement dans une église locale ? Il est facile de culpabiliser devant les choix liés à ces investissements ou bien de délaisser l’un ou l’autre de ses engagements faute d’éléments de réflexion utiles. Ce texte se veut une aide pratique aux étudiants qui se trouveraient dans cette situation.


L’association des GBU est convaincue de l’importance de l’Église aux yeux de Dieu et de la nécessité pour chaque chrétien de s’engager dans une Église locale. Une des six composantes de la Vision des GBU concerne l’Église : «...permettre aux étudiants de découvrir Dieu, de grandir dans leur foi et de se mettre au service des autres et de l’Église ». Mais comment concilier cet engagement et l’investissement dans un GBU ?

Ce document propose des conseils utiles sur l’engagement dans une Église, avec le souci de la croissance dans la foi des GBUssiens, tout en cherchant à éviter le légalisme.

« Restons fermement attachés à l’espérance que nous reconnaissons comme vraie, car celui qui nous a fait les promesses est digne de confiance. Et veillons les uns sur les autres pour nous encourager mutuellement à l’amour et à la pratique du bien. Ne prenons pas, comme certains, l’habitude de délaisser nos réunions. Au contraire, encourageons-nous mutuellement, et cela d’autant plus que vous voyez se rapprocher le jour du Seigneur ». (Hébreux 10.23-25).

L’essentiel est d’agir selon une conscience qui a été façonnée par la Parole de Dieu, d’où la responsabilité de lire et d’intégrer dans notre pensée des textes tels que Romains 12, 1 Corinthiens 12.12-31, Éphésiens 4.1-16, Philippiens 2.1-11. Ces chapitres forment l'arrière-plan théologique des conseils qui suivent.

1) Chaque chrétien devrait être enraciné dans une Église locale
Puisque beaucoup d’étudiants se déplacent pour faire des études, ils peuvent se retrouver entre deux Églises, celle « à la maison » et celle « près de la fac » ou de la résidence étudiante. Souvent, les étudiants « papillonnent » entre plusieurs Églises, recherchant une variété d’expériences ou d’enseignements. Il n'est pas inintéressant pour un étudiant de visiter plusieurs Églises lorsqu'il arrive dans sa ville universitaire. C'est une chance car cela l'aide à se forger des convictions par rapport à ce qu'il a déjà connu.

Cependant, à long terme, le nomadisme est malsain à la fois pour l’étudiant et pour les Églises. Il ne faut pas que cette période de nomadisme se prolonge au-delà de ce qui est nécessaire (dans les circonstances normales, quelques mois, par exemple). Nous recommandons aux étudiants de faire le choix conscient d'une Église fidèle à la Bible, et de s’y engager.

Il est tout à fait logique de garder une relation proche avec son Église d'origine tout en s'investissant, pendant les semestres universitaires, dans une Église de sa ville universitaire. L’expérience montre que l’on arrive mieux à s’engager dans une Église à proximité de son lieu de résidence principale. Néanmoins, pour ceux qui rentrent chaque week-end, il est logique de maintenir un même niveau d'engagement dans son Église d'origine.

De plus, nous encourageons chaque étudiant à maintenir un engagement dans une Église afin de préserver une vision équilibrée et réaliste de celle-ci. En effet, le GBU peut très vite devenir un club pour étudiants, c’est-à-dire un lieu où l’on aime se retrouver parce que l’on a les mêmes centres d’intérêt (mêmes goûts, âges, niveaux intellectuels, projets...). A terme, un Gbussien peut développer une vision idéaliste de l’Église et former une sorte de « clan » au sein de l’Église universelle. Or l’Église de Jésus-Christ rassemble des individus de tous âges et de tous milieux socioculturels (Ephésiens 211-22). C’est cette vision de l’Église que le GBU essaie de promouvoir.
2) L’engagement dans une Église devrait inclure une forme de service, pas simplement une présence « en consommateur »
Avec les absences fréquentes, les visites chez les parents, etc., il est encore plus difficile d’être au service des autres dans son Église. Un étudiant chrétien devrait combattre ce problème en choisissant de servir selon ses moyens, son temps et ses capacités (1 Pierre 4.10-11). Il peut, par exemple, s’occuper de la garderie ou bien faire le ménage sans avoir été présent au culte le dimanche précédent. Chaque étudiant doit réfléchir à l’engagement approprié à sa situation, et essayer de servir au maximum. Notre Seigneur l’a dit : Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. (Actes 20.35, et en plus l’expérience démontre que cela est vrai !)

3) L’engagement d'un étudiant dans un GBU pendant ses études aura un impact sur son engagement dans une Église locale
Il est essentiel pour chaque étudiant chrétien de maintenir un engagement dans une Église, même si cet engagement est un peu restreint par rapport à ce qu’il a été avant et à ce qu’il sera après. Un étudiant impliqué dans le GBU devrait, dans la mesure du possible, faire partie du groupe de jeunes de son Église. Certains arrivent à conjuguer les deux sans problème. Néanmoins, il peut s’avérer difficile de concilier la participation à un groupe de jeunes avec un engagement au GBU, les études, la famille, du temps avec des amis non croyants…

Il y a ici, plusieurs options à considérer :

a) Au niveau des priorités... Certains choisiront de s’impliquer dans leur groupe de jeunes, et de ne participer au GBU qu’exceptionnellement, quand leur emploi du temps le permettrait. C'est un choix qui se défend. Toutefois, nous encourageons les étudiants à réfléchir à la possibilité de faire du GBU une priorité pendant un certain temps, disons de 18 à 22 ans. Pendant cette période, leur présence dans l’Église d’origine sera de toute façon limitée, ne serait-ce que par l’éloignement géographique. Or le but du GBU est de communiquer une vision, d’encourager, de former et donner des outils qui lui seront utiles à leur retour.

b) Au niveau des occasions d’évangélisation et d’édification … le GBU occupe une position privilégiée parmi les étudiants. Son ministère a la spécificité de pouvoir profiter de l’ouverture qui existe chez les étudiants et de desservir une tranche d’âge parfois difficile à atteindre par les Églises. Son ministère est donc complémentaire à celui des Églises et non en concurrence. Le GBU est partenaire des Églises locales et promeut toute œuvre d'implantation et de développement d'Églises.

c) Au niveau du retour d’investissement… Nous constatons que la plupart des étudiants investis dans le GBU pendant leurs études s’engagent de nouveau dans leur Église d’origine, ou dans une autre Église en fonction de leur emploi, avec de saines motivations et un zèle renouvelé. Le temps passé au GBU est souvent vécu comme une expérience enrichissante.
En résumé, le GBU est à la fois le bras missionnaire des Églises en milieu universitaire et un lieu de formation et d'encouragement dont bénéficient les Églises dans la durée. Cette formation porte sur l’évangélisation, sur l’animation d’études bibliques, et sur la prise de responsabilités au sein d’un groupe local. Nous voulons donc encourager les pasteurs à donner l’occasion à ces jeunes de mettre en pratique dans leurs Églises ce qu’ils ont appris au GBU.
Quant à l’affection fraternelle, soyez pleins de tendresse les uns pour les autres. (Romains 12.10).
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Un Témoignage

« Cela faisait 3 ans que j'avais une activité dans les GBU, tout en restant engagée dans mon église. Mais à la rentrée 2006, rien ne me tenait plus à coeur que mon travail avec les GBUssiens, sur les campus. C'était là que je me sentais le plus à ma place, pour mettre ma foi en action. Je craignais d'expliquer ça à mon pasteur, car ça signifiait un retrait de certaines activités d'églises. Mais le Saint-Esprit était présent dans la discussion que nous avons eue. Sans condamner mon choix, mon pasteur m'a proposé d'établir simplement un lien entre mon église locale et les GBU. Mon engagement dans les GBU serait une activité missionnaire parmi les étudiants, et dans ce cadre, l'église nous soutiendrait dans la prière; en retour, il me fallait l'informer. Ainsi depuis septembre, je donne tous les 2 mois des nouvelles des GBU à l'assemblée, j'écris quelques lignes dans le journal de l'église, et je communique des sujets de prière à l'équipe d'intercession.

Je rencontre de la part des membres de l'église un intérêt sincère et chaleureux... Merci Seigneur!

Avez-vous pensé à parler à votre pasteur de votre engagement au GBU?! Et s'il s'enthousiasmait aussi pour cette vision?!!!! »
(une étudiante de Marseille)

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Un autre témoignage

« Notre expérience avec les étudiants n'est pas normative mais elle est un bon exemple de la dynamique qui existe entre une Eglise et le GBU.

Depuis la création de notre Eglise (1988), nous investissons dans le milieu étudiant. Cela peut paraître frustrant parce que rares sont ceux qui sont restés dans notre Eglise. J'ai pour règle de travailler premièrement pour le Royaume de Dieu et secondement pour mon Eglise locale, ce qui enlève un poids de frustration.

Ceci étant, nous avons beaucoup de joie lorsque nous recroisons le chemin d'anciens étudiants quelques années plus tard, toujours engagés dans la foi et avec des responsabilités dans une Eglise locale.

A Dijon, nous avons toujours investi du temps, de l'énergie et de l'argent pour les étudiants car nous savons que c'est la tranche d'âge la plus ouverte à l'Evangile. C'est d'ailleurs avec des étudiants du GBU que nous avons démarré notre Eglise.

Si les étudiants ne restent pas dans l'Eglise à terme, au moins ils apportent du renouvellement dans l'Eglise. D'ailleurs, les chrétiens de notre assemblée sont habitués à voir passer des étudiants et se réjouissent d'en voir de nouveaux. N'oublions pas que les jeunes attirent les jeunes. C'est donc aussi un bon moyen de toujours avoir une Eglise jeune et dynamique. Certains prennent une part active dans l'Eglise. Par exemple, cette année, des GBUssiens se sont engagés dans divers services : garderie, musique, chant, conduite du temps de louange, ménage.). Il est vrai que d'autres consomment un peu plus, mais reconnaissons que selon les études suivies, l'investissement n'est pas le même pour tous (1ère année de médecine et 1ère année de langue). Enfin, ceux qui restent sur place (les plus rares), deviennent naturellement « amis du GBU ». Ils sont sensibles au ministère du GBU et s'investissent volontairement dans ce ministère (cette année, nous avons 3 amis du GBU : les 3 sont d'anciens étudiants engagés au GBU). »

(Franck, pasteur à Dijon)


pousser la porte d'une nouvelle église...

Commencer un nouveau boulot et déménager dans une nouvelle ville est à la fois une étape stimulante et un défi à relever. Il existe plein de choses à découvrir et à organiser. Et l'une des priorités devrait rester la recherche d'une église locale. Nous sommes d'accord ! Pourtant combien de jeunes diplômés de Groupes Bibliques Universitaires, après une année (et plus), se trouvent SEF (sans église fixe). Comment pousser la porte d'une nouvelle église et s'y engager ?

« Ne prenons pas, comme certains, l’habitude de délaisser nos réunions. Au contraire, encourageons- nous mutuellement, et cela d’autant plus que vous voyez se rapprocher le jour du Seigneur. » Hébreux 10.25. Soyons réaliste comme la Parole de Dieu ici... «certains délaissent des réunions entre Chrétiens ». Oui, nous devrions faire des efforts, relever un grand défi pour chercher et s'engager dans une communauté locale de Chrétiens.

Voici quelques suggestions pour y arriver et ne pas faire naufrage de sa foi pendant cette période de transition entre la vie étudiante et la vie professionnelle.

Tout d'abord, faites votre recherche d'une église avant d'accepter un boulot !
Avant de signer ce contrat de location d'un super appart ou d'accepter cet offre exceptionnel d'un nouveau job, prenez du temps de prier Dieu. Ca vaut la peine de chercher sur internet la liste des églises proches de votre lieu de travail et votre nouveau logement (par ex. http://www.eglises.org/ ou http://www.protestants.org/paroisses.htm)

Des éléments à considérer dans la recherche d'une église
Il est normal de prendre du temps de visiter quelques églises avant de s'y engager. Allez au groupe de quartier ou au culte de dimanche avec quelques éléments en tête pour prendre une décision sur votre choix d'église. Nous ne faisons pas de « shopping » mais nous sommes censés d'utiliser notre discernement pour connaître la place que Dieu a choisi pour nous. « Bien-aimés, ne vous fiez pas à tout esprit; mais éprouvez les esprits, (pour savoir) s’ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde. » 1 Jean 4.1
Il est évident, mais premièrement, cherchez une église avec un bon enseignement de la Bible. L'enseignement expose ce que dit la Bible et ce que la Parole de Dieu nous exhorte à faire par la suite. Il se peut que le style de prédication diffère à ce que nous avons connu dans notre église d'origine. Mais là où l'enseignement est fidèle a Parole de Dieu et mis en pratique, là l'Esprit de Dieu agit avec puissance. « Et voici pourquoi nous remercions Dieu sans nous lasser: en recevant la Parole que nous vous avons annoncée, vous ne l’avez pas accueillie comme une parole purement humaine, mais comme ce qu’elle est réellement, c’est-à-dire la Parole de Dieu, qui agit avec efficacité en vous qui croyez ». 1 Thessaloniciens 2.13

Deuxièmement, trouvez l'église où vous pourriez entrer en relation avec la communauté. La fraternité chrétienne n'est pas la même chose que l'amitié (mais l'une n'exclut pas l'autre) !
Vous allez rencontrer des personnes différentes à beaucoup de niveaux (ce qui n'est pas le cas au groupe local de GBU). Ne cherchez pas des gens identiques à vous-mêmes. Vous allez connaître la diversité du corps de Christ. Il est difficile de repartir de zéro dans une nouvelle église. On se sent seul et mal à l'aise arrivant à la porte d'une nouvelle communauté. Il importe donc que l'église offre un accueil chaleureux et sincère, et propose des possibilités d'encouragement mutuel.
Troisièmement, identifiez l'église à laquelle vous pourriez sentir à l'aise d'inviter des non-Chrétiens pour découvrir l'Evangile. Ce n'est pas peut-être le cas du culte de dimanche (malheureusement) ! Mais les Chrétiens de l'église peuvent vous accompagner dans votre rôle de témoin.

Enfin, il n'existe pas d'église parfaite, sauf celle que Jésus prépare pour l'éternité ! L'église sur terre est pleine à craquer des vrais pécheurs (comme vous et moi). Ne prenez pas trop de temps de faire le tour des églises. Fixez une limite de temps de quelques semaines. Puis par la prière, engagez-vous en restant au moins pendant une année avant de reposer la question sur le choix d'église.

Comment débuter dans une nouvelle église
Patience
Il est possible que vous n'alliez pas vous présenter le premier dimanche au responsable de l'église (mais pourquoi pas). Mais n'hésitez pas à s'inscrire pour le repas ou le groupe de quartier destiné à accueillir des nouveaux. Personne ne va pas le faire à votre place : ) Il faut faire l'effort car vous allez sentir fatigué avec le stresse et des horaires lourds d'un nouveau boulot.

Un sourire
Je trouvais que c'était difficile de rencontrer des gens après un culte dans une nouvelle église. Pourtant j'ai regardé une amie de la même âge qui tissait les liens avec les gens beaucoup plus facilement que moi. « Comment vous y arrivez ? » je lui ai demandé. « Je garde un sourire » a-t-elle dit, « essayez, et vous allez voir... ». Bon, c'était une fille et je suis laid ! Mais soyons agréables et les gens vont venir nous voir. Nous sommes souvent très particuliers par rapport aux gens avec qui nous voudrions entamer des amitiés. Dans le cadre de l'amitié, et du GBU, je cherche des amis comme moi. Mais la vie familiale d'une église est exactement cela, une vie entre frère et soeurs, parfois de toutes âges ! Dans le cadre de l'église, je cherche des frères et soeurs en Christ pour s'encourager mutuellement dans toutes les expériences de la vie.

Engagement
Soyez présent et souvent ! On ne peut approfondir des contacts avec des Chrétiens uniquement par Facebook et MSN. Il nous semblerait un bon plan de travailler dur toute la semaine et de partir le weekend avec des amis ou de visiter la famille. Des semaines et des mois vont rapidement passer avant de mettre encore le pied dans une église. Mais les meilleures occasions de trouver sa place dans une église locale arrivent pendant les premiers mois. Alors organisez votre temps et vos weekends et puis restez ferme quand les invitations arrivent pour partir ailleurs. Disons une fois par mois vous serez absents le dimanche et ensuite vous fixez vos sorties selon ce cadre. Si vous travaillez dans une profession ou vous devriez travailler le weekend alors vous vous arrangez pour assister régulièrement à un groupe de quartier ou à une réunion de prière.
Courage et humilité
Priez le Seigneur qu'il vous donne l'occasion de rencontrer une ou deux personnes particulières avec qui vous pourriez entamer des relations plus profondes dans la foi. Si vous priez Dieu, vous allez aussi prendre un peu de courage pour initier un rendez-vous et pour proposer à certains de prier ensemble. Je mets dans l'agenda une fois par semaine (parfois le jour et l'heure change) un moment de partage, de méditation d'un court texte biblique et de prière avec un Chrétien. C'est comme faire du sport ou de la gym : un peu d'exercice chaque semaine et après un an vous serez en pleine forme. Soyons humbles que nous avons besoin de l'encouragement d'autres Chrétiens. Soyons courageux de parler avec quelques personnes de cette idée d'un rendez-vous entre Chrétiens.

Service
N'attendez pas trop longtemps de vous mettre au service de l'église. Après une ou deux semaines vous pourriez déjà donner un coup de main de ranger des recueils (ou des transparents) de chants : ) Il existe deux pièges après avoir vécu dans un groupe local de GBU. La première est la frustration. L'objectif d'un groupe GBU est d'accorder les responsabilités aux étudiants. Oui vous avez des dons et des expériences maintenant pour servir dans l'église. Que Dieu vous accorde la possibilité de les exercer. Pourtant n'oubliez pas que l'exercice des dons est en vue d'un objectif : pour le bien de tous. Donc au départ soyez prêts à rendre service là il y en a besoin , plutôt qu'à exercer un service que vous voulez faire. Dieu tient compte de la fidélité dans les petites choses avant de nous en accorder de plus grandes.
La deuxième piège est de souhaiter prendre du temps pour rien faire après des années d'engagement « à fond » dans le GBU. Certes nous n'avons pas besoin de tout faire: un activisme chrétien. Mais faites attention au désengagement dans la vie d'église car par la suite nous nous engageons facilement « à fond » ailleurs. Ainsi, la Parole de Dieu ne va pas porter de fruit car elle est étouffée par les soucis de ce monde et par l’attrait trompeur des richesses. Un nouveau style de vie, un job passionnant sont les épines qui étouffent la vie d'un Chrétien par ses séductions. Dire que « Je n'ai pas le temps » pour servir, est un choix personnel et non une obligation imposée.

La fin...
Malheureusement, pousser la porte d'une nouvelle église peut ouvrir notre vie à des expériences de solitude et de souffrances. Je sais que deux GBUssiens sont partis de ma propre église après un an sans avoir connu un bon accueil. Heureusement depuis, l'église à commencé les repas pour des nouveaux étudiants et jeunes-diplômés grâce à des efforts des GBUssiens motivés de servir. Donc l'église a toujours besoin de progresser dans la sanctification. D'ailleurs Christ a choisi l'église comme son atelier afin de préparer un nouveau peuple pour l'éternité. Cela dépend de nos efforts et notre conviction d'entrer dans la vie d'une église locale : « ...quand chaque partie du corps fait son travail, le corps grandit et se construit lui-même dans l’amour ». Ephésiens 4.16